De l’inspiration à l’action

Partagez

Texte par Karo M. 

Est-ce que je crois mériter de réaliser mes rêves ? Est-ce que je m’aime suffisamment pour croire en moi ? Est-ce que je crois en moi suffisamment pour même avoir des rêves ?

J’adore les mots. Je crois en la puissance des mots qu’on utilise.  Je crois que les mots qu’on utilise de façon naturelle, sans trop réfléchir, illustre nos croyances. Je crois que nos croyances sont à l’origine de nos actions.

C’est pour cette raison que j’adore les citations. Je les adore puisque lorsque j’en trouve une qui me fait vibrer, elle représente le début d’un changement de perspective. Comme une graine semée dans mon être que je dois nourrir pour la faire fleurir.

En fait, lorsque je trouve une citation significative, je souhaite qu’elle devienne « mes mots naturels ».

Par exemple, ce matin j’ai entendu « La vie ne te donne pas ce que tu souhaites, elle te donne ce que tu crois mériter ». WOW ! Cette seule phrase m’a inspiré au plus haut point.

Est-ce que je crois mériter de réaliser mes rêves ? Est-ce que je m’aime suffisamment pour croire en moi ? Est-ce que je crois en moi suffisamment pour même avoir des rêves ?

Quand tu démontre de l’audace ou que tu exprimes tes rêves, elle te dit « pour qui tu te prends ? ».  À cette petite voix, mon abstinence d’alcool lui dit « Ta yeule ! »

Je réalise que l’amour de soi est une thématique récurrente dans les citations qui me font vibrer.

Un de mes premier constats, après 9 mois d’abstinence d’alcool, avait été ma petite voix. Cette petite voix qui nous rappelle qu’on a parlé un peu fort hier soir. Qui te dit que t’avais pas d’affaire à dire ça, que tu as peut-être mis quelqu’un dans l’embarras ou dévoilé quelque chose que t’aurais pas dû. La voix qui prend de plus en plus de place quand tu lui donnes des occasions de te taper dessus. Elle se sert des occasions d’ivresse pour te chuchoter des affaires mais, quand tu ne sais pas la gérer, elle reste là. Quand tu démontre de l’audace ou que tu exprimes tes rêves, elle te dit « pour qui tu te prends ? ».  À cette petite voix, mon abstinence d’alcool lui dit « Ta yeule ! »

La raison pour laquelle les thématiques d’amour et de compassion envers soi-même me font vibrer si fort c’est parce qu’elles utilisent des mots qui n’ont jamais fait partie de mon vocabulaire naturel.

Alors, comment passer de l’inspiration à l’action? J’en fais une priorité!

D’abord, j’ai un registre de mes citations préférées. Régulièrement, je les relis et en sélectionne une que je souhaite incarner davantage.

Bien honnêtement, je ne crois pas que je serais capable de me démontrer autant de bienveillance si l’alcool avait encore sa place dans ma vie.

Tous les jours, je repasse ma journée en revue en me demandant si j’ai posé des actions qui sont alignées avec cette citation. Si oui, je me félicite de l’avoir fait comme je célébrerais les réalisations de mes enfants ou de ma meilleure amie. Si non, je me demande ce que j’aurais pu faire de différent pour mieux l’incarner en comprenant que je suis en apprentissage, que j’ai droit à l’erreur et que je ferai mieux la prochaine fois.

Bien honnêtement, je ne crois pas que je serais capable de me démontrer autant de bienveillance si l’alcool avait encore sa place dans ma vie. Cela dit, je ne dis pas que c’est le cas de tout le monde mais puisque ma consommation ne répondait pas aux « critères » de ce qu’on appelle l’alcoolisme, j’imagine que la consommation d’alcool pourrait être un obstacle à l’amour de soi de quelqu’un d’autre, voire pour beaucoup de gens.

Et si ça valait la peine de l’essayer ?