Texte par Sonia Laroche
Le matin j’étais trop amorphe pour me préparer un repas, pis le soir, trop fatiguée de ma journée.
J’ai rarement eu des jobs avec lesquelles je me permettais de bien manger. Dans mon ancienne vie, quand je me levais au son du “pagette” pour un accouchement, c’était à tout moment, nuit et jour, et pour une durée indéterminée, donc manger était très secondaire.
Je n’ai pas su non plus m’adapter dans le monde de la bière. Mon horaire faisait en sorte que je passais deux repas par jour dans un pub. Le matin j’étais trop amorphe pour me préparer un repas, pis le soir, trop fatiguée de ma journée. Ce qui fait que je mangeais au pub le plus tard possible pour éviter d’avoir à débourser pour deux repas. Ma journée ressemblait donc à ça : 1-2-3-4 cafés suivi du seul repas de la journée, 1-2-3-4 verres de bières accompagnés d’autant de joints, jusqu’au dodo. No shit que j’étais amorphe le lendemain.
C’est fou comme ce changement m’apporte que du bon!
Aujourd’hui, grâce à mes prises de conscience et la rencontre d’une merveilleuse nutritionniste, je mange plus que jamais, mon corps n’est plus affamé et ne fait plus de réserves inutiles. C’est fou comme ce changement m’apporte que du bon! Mes déjeuners sont consistants, mes dîners aussi et mes soupers légers.
Cultiver les aspects physiques et psychologiques de mon être n’était pas complet sans m’ouvrir au psychique.