Quatrième changement : la méditation

Partagez

Texte par Sonia Laroche 

Plutôt que de refaire certaines discussions ou scènes vécues, d’anticiper ou modifier une réponse donnée, je cède la place au silence de mon esprit.

C’est fou à quel point ça m’aide à me centrer. Moi qui me redécouvre enfin, je m’apprivoise tranquillement. La méditation m’apprend à laisser passer mes pensées sans interférer ni leur accorder d’importance. My God que c’est léger, doux et si simple. Plutôt que de refaire certaines discussions ou scènes vécues, d’anticiper ou modifier une réponse donnée, je cède la place au silence de mon esprit. Mon cerveau pense encore à plein de choses, mais je ne fais plus de pouce sur toutes les histoires qu’il me raconte. Je n’amplifie plus les situations passées ni à venir. Prendre cinq minutes pour respirer calmement me sauve de plusieurs heures d’angoisse. J’apprécie mes moments de pleine conscience, de lâcher prise, de sérénité grandissante. La légèreté est tellement agréable.

Je vise maintenant un juste équilibre vers la modération et la sobriété émotive dans tous les domaines de ma vie!

 Cette pause m’as permis d’avoir du temps pour initier des activités que mon ancien mode de vie ne m’avait permis de faire. Je me suis inscrite à un cours de danse hip hop, un cours de yoga et je retourne à l’école. Voilà donc une belle façon de ne pas mettre tous mes oeufs dans le même panier. En me créant de nouveaux paniers, je laisse doucement la créativité refaire surface en moi. Je cultive la modération de mon mieux en me renouvelant sans résistance. Je passe du tout ou rien en noir & blanc à un arc-en-ciel de possibilités. Je vise maintenant un juste équilibre vers la modération et la sobriété émotive dans tous les domaines de ma vie!

Je suis bien de ne plus avoir le motton dans la gorge quand je veux affirmer quelque chose.

Pour ne pas trop bousculer ma progression, j’apprivoise tranquillement mon moi retrouvé. Je ne me suis pas souvent connue totalement clean. Je n’ai pas souvent accepté mes émotions, j’ai rarement avoué ma vulnérabilité. J’y vais donc graduellement. Mais j’aime ça ! Je suis bien de ne plus avoir le motton dans la gorge quand je veux affirmer quelque chose. Je suis bien de ne plus avoir une boule de stress dans le thorax parce que j’empiète sur mes besoins. Je suis bien de ne plus jongler dans ma tête entre mes biais de perceptions et la réalité. Je suis bien.