Les fêtes sobres : pas de pression

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Les fêtes sobres… Comment faire? Pourquoi le faire ? Et si j’y arrive pas ? Et s’ils me mettent de la pression pour boire ? Et si j’ai juste envie de rester chez moi et voir personne, je vais décevoir les gens ? Et si…

Tant de questions et si peu de réponses quand on les cherche! Je n’ai certes, pas toutes les réponses mais j’ai une vision des choses que j’ai bien envie de partager. Si tu as envie de lire, c’est un win-win! 

Alors…Si je m’écoutais ? Et si pour la première fois de ma vie, je décidais ce que j’ai envie de faire sans penser à ce que les autres vont dire ou penser ? Grand défi, n’est-ce pas? 

Certains diront que la pression sociale dans les soirées festives n’est pas évidente. Moi je dis :  quelle pression ? Qui met de la pression, les gens ou soi-même? À mon avis, on se la met seul cette pression et spécialement quand on se laisse atteindre par les commentaires ou les opinions des gens. On a le choix de réagir ou de juste observer les situations. Ce que les gens disent parlent à propos d’eux. Pas de toi. Pas facile de pas réagir, j’en conviens mais au final, on s’en porte mieux et on conserve notre paix. Essaye, juste pour voir. 

Gentil rappel :  je ne suis pas, tu n’es pas, nous ne sommes pas des extraterrestres parce qu’on décide de pas boire ou parce qu’on est obligés de pas boire. On est juste intelligents de se connaître assez pour ne plus retourner dans nos « patterns » néfastes et destructeurs. Si l’ami ou le membre de ta famille te met de la pression ou te juge, tu peux lui demander en quoi ça le dérange le fait d’être en compagnie d’une personne qui consomme une autre forme de liquide et qui s’intoxique pas. Ou mieux, simplement dire que ce choix ne regarde personne d’autre que la personne qui le fait. Ça en bouche un coin. Si elle devient curieuse alors là, c’est une autre histoire… ça peut être une ouverture pour aider quelqu’un qui au fond, souffre en silence de sa consommation. Ne jamais oublier l’impact que de partager notre histoire peut avoir sur les gens. 

Cependant, je reste convaincue que la justification pure et dure quant au choix de la sobriété n’a plus sa place. Ni à Noël, ni à aucun moment de l’année. Choisissons la non-justification. Célébrons le fait de pas boire puisque c’est un miracle dans une société qui met de l’avant et banalise la surconsommation sous toutes ses formes.

La sobriété donc, pour moi,  c’est aussi ça. Choisir ce qui est bon pour moi dans l’instant présent. Accepter que je ne pourrai pas faire plaisir à tout le monde si je choisis de mettre mes limites. Des gens seront déçus peut-être même fâchés. C’est la vie. Sélection naturelle. Je n’ai pas envie d’être entourée de gens qui jugent, je le fais déjà assez moi-même envers moi-même. 

En ce temps des fêtes post-pandémiques, il est plus que temps d’embrasser les choix santé des gens qui nous entourent, les choix qui nous permettent d’avancer, d’évoluer et de se transformer en la meilleure version de nous-mêmes sur le plan physique, mental, spirituel et émotionnel. 

Soyons curieux, bienveillants et respectueux, ça coûte rien. 

Je vous de belles fêtes dans l’amour et la sérénité!

Éliane