Sobriété & santé mentale

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C’est bien simple, sans une santé mentale équilibrée, saine, le quotidien devient difficile à gérer et tout semble être une montagne.

Quand on parle de santé mentale, on oublie souvent le plus important facteur influençant négativement celle-ci, soit la (sur)consommation d’alcool ou de substances psychoactives comme les stimulants qui aident à être toujours un peu plus performant, à altérer le besoin de sommeil, en d’autres mots, à être plus productif. On en parle très peu parce que si on abuse de substances en cachette, c’est quelque chose de honteux, dont on ne se vante pas. Cependant, si on le fait socialement et que ça « dérape » une fois de temps en temps, alors on se retrouve dans le spectre de la consommation tolérée, encouragée, parfois même banalisée.  Cependant, que l’on se retrouve dans une catégorie ou dans une autre, il reste que cette consommation peut devenir problématique dans de nombreuses sphères de nos vies. C’est bien simple, sans une santé mentale équilibrée, saine, le quotidien devient difficile à gérer et tout semble être une montagne. Alors si en plus, on se retrouve dans des creux et des vallées parce que notre santé mentale ne va pas, ça peut rapidement devenir le comble du désespoir.

Alors qu’en est-il si quelqu’un en vient qu’à avoir besoin de sa consommation pour « fonctionner », pour faire taire l’anxiété de la journée qui s’annonce, ne pas ressentir les effets d’un sevrage d’alcool, peut-être? Parce que l’illusion est que ces substances puissent nous aider, qu’elles puissent être bénéfiques pour nous. Bien que comme société, on soit de plus en plus conscients de leurs effets néfastes, les drogues ou l’alcool restent omniprésents dans notre vie, dans notre culture. À quel moment réalise-t-on que notre consommation est devenue un problème qui risque de s’aggraver ? Comment peut-on savoir qu’on est tombé dans la spirale infernale d’une consommation abusive qui ne promet rien de bon pour le futur ? La bonne réponse serait-elle la prévention? La promotion d’un mode de vie sain? Quand est-ce qu’on est rendus au point où on devrait penser à diminuer nos quantités d’alcool ingérées par semaine ou mieux, s’abstenir de tenter le diable par la queue? Quand? Comment?

Force est d’admettre qu’on peut devenir obsédé par cette potion qui semblent nous libérer de tous nos tracas dans l’immédiat sans même sans rendre compte.

La réponse, je ne l’ai pas. Car chacun est confronté à sa réalité, à sa propre expérience de la consommation dans toute sa complexité. Tout ce que je peux dire c’est qu’il faut toujours rester vigilants quant au pourquoi on choisit de consommer. À chaque fois qu’on ouvre une bouteille, qu’on s’allume un joint, c’est important de se demander si on en a vraiment besoin, si on pouvait trouver un moyen plus sain de décompresser, de faire baisser le stress des dernières semaines. Être capable de s’observer et comprendre pourquoi les envies de consommer deviennent de plus en plus récurrentes, peut-être obsédantes ;  c’est sans doute une partie de la clé pour ne pas tomber dans le piège de la dépendance. Force est d’admettre qu’on peut devenir obsédé par cette potion qui semblent nous libérer de tous nos tracas dans l’immédiat sans même sans rendre compte. C’est toujours au réveil qu’on se dit qu’on n’aurait peut-être pas du, que la prochaine fois ce sera différent. Mais en attendant la prochaine fois, notre santé mentale, elle, se détériore, la fatigue s’accumule et nos perceptions deviennent troubles.

Et si l’expérience de la sobriété contribuait à améliorer la santé mentale de chacun d’entre nous?

À méditer!

Plein de #soberlove à tous!

Éliane