Le jour où j’ai arrêté de consommer, j’ai commencé à vivre!

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Texte par Sonia Laroche 

Je buvais donc beaucoup, différentes bières, souvent.

Le 24 novembre 2019 est une date importante pour moi. C’est le jour où j’ai arrêté de boire. Ça l’air de rien, mais la bière c’était mon métier. J’étais, entre autre, le fil conducteur entre le brasseur et le buveur. Je goûtais les bières pour interpréter les saveurs selon les ingrédients et les techniques utilisés que je vulgarisais à la clientèle. Je buvais donc beaucoup, différentes bières, souvent.

J’ai beau trouver formidable la fabrication de bière artisanale, mais comme je suis une fille de party, les risques de vivre à l’infini un long weekend de CÉGEP sont beaucoup trop accessibles.

J’ai commencé ce métier il y a plus de cinq ans, car je devais quitter mon précédent emploi. C’était à l’époque pour une raison de santé, j’avais besoin de changer mes habitudes de vie liées à mon travail, de dormir chacune de mes nuits et de diminuer les facteurs de stress. La bière de microbrasserie était d’abord une passion que j’ai transformée en gagne-pain.

Aujourd’hui, je quitte le milieu brassicole aussi pour des raisons de santé. J’ai besoin de changer mes habitudes de vie liées à mon travail (y a comme un pattern). J’ai beau trouver formidable la fabrication de bière artisanale, mais comme je suis une fille de party, les risques de vivre à l’infini un long weekend de CÉGEP sont beaucoup trop accessibles. J’ai donc décidé à la fin novembre, après un Ironman de brosse qui aura duré deux semaines, de prendre une pause. Pas pour devenir sobre, nenon !!!, mais plutôt pour donner une chance à mon foie de récupérer avant les party de Noël!

Me reprendre en main fût long et ardu.

Cette pause, je devais aussi la sentir nécessaire parce que depuis un bon moment, je résistais à admettre que je n’allais pas bien. Mon entourage m’a fait comprendre que j’avais besoin d’aide. J’ai dû admettre que j’étais en dépression et me résoudre à être en arrêt de travail. Me reprendre en main fût long et ardu. J’ai toutefois réussi à me mobiliser pour entreprendre des changements drastiques nécessaires à mon bien être. J’apprends donc à vivre le moment présent un jour à la fois.

Dans les prochaines semaines, je vous partagerai les différents changements qui ont contribués à mon rétablissement.

À suivre!