Poème par Mylène, finaliste du concours Mes tempêtes intérieures.
« À toi,
Qui est le venin de mes nuits,
Le poison qui apaise mes soucis.
Toi,
Qui me tient éveillée,
Durant mes longues veillées,
En solitaire,
Ne sachant plus quoi faire,
De toi
Et
De ton emprise
Sur moi.
Oublie-moi… »
Toi, tu me réponds cela :
« Que l’on s’aime ou que l’on se nuit,
Que l’on soit unis ou que l’on se détruise,
Toi et moi, c’est pour la vie,
Mon amie. »
Je réplique :
« Tu as raison,
Jamais on ne s’oubliera,
Toi et moi,
Car,
Pas une journée ne passe, sans que je pense à toi.
À tes bras,
Qui éloignent tous mes tracas.
Ton regard,
Tantôt doux,
Tantôt amer,
Qui me fait voir le monde à l’envers,
Ainsi que
Toute la misère
Et
Toute la colère
Qui amènent le dégoût
D’être soi,
Le dégoût
D’être dépendant de toi.
Et pourtant…
Je ne peux m’empêcher encore et encore
De te goûter,
Que tu sois sucrée
Ou
Salée,
J’ai juste envie de te fourrer,
De te baiser,
De ne faire qu’un avec toi
Et de vouloir
Que tu sois en moi.
J’ai envie que tu me fasses
Perdre tous mes moyens,
Oublier tous mes lendemains,
Que tu sois ma joie,
Ma peine,
Toutes mes vieilles rengaines.
Tu es mon fossé,
Ma bien-aimée,
Alors,
Aime-moi,
Possède-moi
Arrache-moi à ce monde de malheurs,
Fais-moi oublier toutes les couleurs,
Partage-moi, en douceur,
Ta chaleur,
Ton odeur,
Ton essence
Ainsi que ta merveilleuse présence.
Prouve-moi que je n’ai pas à avoir peur d’être tienne,
Que je n’ai pas à avoir peur d’être dépendante,
De ton contrôle,
Et
De ton rôle,
Dans ma vie.
Prouve-moi que je n’ai pas à avoir peur
D’être à la merci de tes envies.
Maudite dépendance,
C’est comme une transe,
Dans laquelle je danse,
Mais où c’est toi qui décide de mes moindres mouvements. »
Toi, tu me chantes :
« Un peu plus vite,
Un peu plus haut,
Un peu plus loin,
Bois,
Encore et encore,
Ne fais plus qu’un avec moi.
Fais l’amour avec ma puissance
Et
Reste dans l’ignorance.
Consomme-moi,
Jusqu’à ce que tu n’en puisses plus de moi.
Baise-moi,
Jusqu’à l’inconscience.
Laisse de côté de ton innocence
Et
Fous-toi de la souffrance,
Car
Je brûle d’impatience,
Que tu fasses place à notre amour,
Que tu l’exposes à la naissance du jour,
Pour que je puisse prendre enfin possession de toi la nuit,
Ma chérie,
Donne-moi envie de toi…
Détruis-toi le foie…
Fais-le pour moi.
Plus tu te détruis,
Plus tu me donnes envie,
De toi.
Laisse ma puissance prendre le dessus
Et ne faire qu’un avec toi.
Bois,
Noie ton chagrin,
Loin de tes copains
Et
Fais le plein,
De mon venin.
Il te détruit
Et tu n’y vois que du feu.
Tu en redemandes encore,
Ce n’est pas assez fort…
Encore et encore,
Un de plus,
Bois encore…
Ce n’est pas assez fort.
Bois-moi,
Laisse-moi être ta copine.
À la vie, à la mort,
Bois-moi,
Baise-moi,
Fais-moi jouir avec ta bouche,
Laisse-moi couler dans ton corps,
Laisse-moi te remplir tout entière.
Laisse-moi te mettre à nu,
Même si je te fais du tort,
Bois-moi jusqu’à la mort.
Laisse-moi couler dans ta gorge,
Réchauffer ton haleine,
Ta peine
Et couler dans tes veines.
Laisse-moi t’émoustiller,
Laisse-moi être éternellement tienne,
Car
Je veux que tu sois mienne.
À la vie, à la mort,
Bois mon corps.
Ne crois qu’en moi.
Car je SUIS ce qu’il y a de meilleur pour TOI.
Pour toujours. »
À toi,
De moi,
Affectueusement,
Ton alcool